Citations correspondant à « baigné » : 32 citations trouvées dans le Littré
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Il se baigne dans la confiance SÉVIGNÉ 453 baigner
Tout baigné des pleurs de sa Lucrèce BOILEAU Sat. X lucrèce
Elle prend ses enfants et les baigne de pleurs RACINE Phèd. V, 5 baigner
Un si touchant regard baigne votre prunelle HUGO F. d'automne, 24 baigner
Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné CORNEILLE Cinna, IV, 2 baigner
Le Léthé baigne en paix ces rives bocagères DELILLE Énéide, VI, 943 bocager, ère
Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné CORNEILLE Cinna, IV, 2 fleuve
Qu'un jeune audacieux se baigne dans leur sang CORNEILLE Cid II, 9 baigner
Il y fiche ses yeux [à cette empreinte], il la baigne, il la baise MALHERBE I, 4 ficher [1]
Une impie étrangère Se baigne impunément dans le sang de nos rois RACINE Ath. I, 1 baigner
Priam, les cheveux souillés de cendres, le visage baigné de pleurs CHATEAUBRIAND Génie, II, II, 4 cendre
Une impie étrangère Se baigne impunément dans le sang de nos rois RACINE Athal. I, 1 impunément
J'ai, malgré leurs efforts, soumis à votre règne Ce que le Tibre lave et que le Gange baigne ROTROU Bélis. I, 6 baigner
Que ... malgré la pitié dont je me sens saisir, Dans le sang d'un enfant je me baigne à loisir RACINE Androm. I, 2 baigner
J'ai malgré leurs efforts soumis à votre règne Ce que le Tibre lave et que le Gange baigne ROTROU Bélis. I, 6 règne
Que malgré la pitié dont je me sens saisir, Dans le sang d'un enfant je me baigne à loisir ? RACINE Andr. I, 2 saisir
Il paraît par les échancrures de toutes les terres que l'Océan baigne, que les deux hémisphères ont perdu plus de 2000 lieues de terrain VOLTAIRE Moeurs, changements. échancrure
Jamais les thermomètres ne se sont trouvés à telle fête : il y a presse dans la rivière ; Mme de Coulanges dit qu'on ne s'y baigne plus que par billets SÉVIGNÉ 1er juill. 1676 presse [1]
Ô Dieu ! suis-je assez humiliée ? je t'écris à genoux ; je baigne mon papier de mes pleurs ; j'élève à toi mes timides supplications ROUSSEAU Hél. 1, 71 supplication
J'approche d'une petite ville, et je suis déjà sur une hauteur d'où je la découvre ; elle est située à mi-côte, une rivière baigne ses murs LA BRUYÈRE V hauteur
Mais que ma cruauté survive à ma colère ? Que, malgré la pitié dont je me sens saisir, Dans le sang d'un enfant je me baigne à loisir ? Non, seigneur RACINE Andr. I, 2 survivre
Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné, De combien ont rougi les champs de Macédoine, Combien en a versé la défaite d'Antoine ! CORNEILLE Cinna, IV, 2 combien
J'approche d'une petite ville, et je suis déjà sur une hauteur d'où je la découvre ; elle est située à mi-côte ; une rivière baigne ses murs et coule ensuite dans une belle prairie LA BRUYÈRE V côte
C'était un jeune homme d'une figure charmante ; pâle, échevelé, baigné de pleurs, il était à genoux au chevet de mon lit GENLIS Mlle de la Fayette, p. 35, dans LACURNE échevelé, ée
Près d'un bain chaud [Plombières] toujours crotté, Plein d'une eau qui fume et bouillonne, Où tout malade empaqueté Se baigne, s'enfume et se donne La question pour la santé VOLTAIRE Ép. 26 empaqueté, ée
Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné, De combien ont rougi les champs de Macédoine, Combien en a versé la défaite d'Antoine CORNEILLE Cinna, IV, 3 rougir
Heureux le poëte insensible ! Son luth n'est point baigné de pleurs ; Son enthousiasme paisible N'a point ces tragiques fureurs.... Et ce pusillanime Icare, Trahi par l'aile de Pindare, Ne retombe jamais du ciel LAMARTINE Méd. I, 11 icare
Quelquefois, pour flatter ses secrètes douleurs, Elle prend ses enfants et les baigne de pleurs ; Et soudain, renonçant à l'amour maternelle, Sa main avec horreur les repousse loin d'elle RACINE Phèdre, V, 5 repousser
L'Asie est soutenue, tant au nord qu'au midi, par deux grandes chaînes de montagnes qui courent presque depuis l'extrémité occidentale de l'Asie Mineure et des bords de la mer Noire, jusqu'à la mer qui baigne les côtes de la Chine et de la Tartarie à l'orient RAYNAL Hist. phil. I, 4 courir
Il paraît évident par les échancrures de toutes les terres que l'Océan baigne, par ces golfes que les irruptions de la mer ont formés, par ces archipels semés au milieu des eaux, que les deux hémisphères ont perdu plus de deux mille lieues de terrain d'un côté, et qu'ils l'ont regagné de l'autre VOLTAIRE Moeurs, Introd. hémisphère
Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné, De combien ont rougi les champs de Macédoine, Combien en a versé la défaite d'Antoine, Combien celle de Sexte, et revois tout d'un temps Pérouse au sien noyée et tous ses habitants CORNEILLE ib. IV, 1 noyé, ée
L'hyperbate est un tour particulier qu'on donne à une période, et qui consiste principalement à faire précéder une proposition par une autre qui, dans l'ordre naturel, aurait dû la suivre ; par exemple, dans ces vers de Racine : Que, malgré la pitié dont je me sens saisir, Dans le sang d'un enfant je me baigne à loisir (Andr. I, 2) DUCLOS Gramm. P. R. Oeuvres, t. IX, p. 210, dans POUGENS hyperbate